Acrostiche pour un accro de la philo

Je me souviens de Jean Saucier et de son sourire narquois lors de l'entrevue de sélection
En me posant la question : "Que feras-tu si un élève décide de s'en aller en plein cours?"
A n'en pas douter, voilà un futur confrère qui n'en laissera pas passer une, me disais-je.
Ne me plongeait-il pas déjà dans l'enseignement de la philosophie?

Son souci de la rigueur et de la discipline en a vite fait un allié.
Au devant des besoins, il m'a fait partager ses connaissances et ses expériences.
Une phrase, entre autres, m'a particulièrement marqué :
Ce n'est pas le salaire, ni la gloire, ni la popularité qui vont te payer de ta peine;
Il n'y a que les remerciements d'élèves en fin de cours qui comptent réellement.
En effet, le plaisir de l'enseignement de la philo consiste principalement à
Remarquer les sourires d'élèves satisfaits d'avoir appris quelque chose.

Mais c'est en travaillant à ses côtés qu'on l'apprécie davantage,
En écrivant une défense de la philosophie à quatre mains, par exemple.
Rien ni personne ne remplacera cet adversaire de tennis et complice d'enseignement.
C'est une part de nous-mêmes qui quitte le collège.
Inconsolables nous serons de ne plus pouvoir le côtoyer quotidiennement.

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