La Lanterne de Diogène

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PHILOSOPHIE-CLIP

Naissance de la philosophie et de la pensée rationnelle

Les présocratiques (les penseurs grecs avant Socrate)

Quelques fragments seulement distribués en classe. Faire un parallèle avec le discours scientifique actuel et les grandes découvertes en astronomie. Parler du Big Bang.

Nouveautés du discours philosophique par rapport au discours mythique (Trois caractéristiques)

1- Nécessité du doute concernant les mythes et remise en question des valeurs sociales.
2- Introduction de la rationalité et de l’observation directe dans les tentatives d’explication du monde.
3- Discours ouvert qui ne fournit pas de réponses définitives, mais ouvre à des questionnements.

Questions fondamentales des premiers philosophes

De quelle matière toute chose est-elle constituée? Qu’est-ce qui demeure inchangé dans le mouvement? Qu’est-ce qui est permanent dans le devenir et le flux des êtres qui passent? Y a-t-il un principe premier commun à la multiplicité des êtres et des choses? Existe-t-il un dénominateur commun à toutes les choses?

Le but des premiers philosophes est de trouver des causes naturelles aux phénomènes naturels.  Ils s'intéressent au changement, au devenir et à ce qui est permanent dans la nature. Ce sont d'abord des physiciens.

L’Ionie au VIe siècle av. J.-C. Le miracle grec. Voir carte de la Grèce antique.

La Grèce est en train de constituer un empire puissant, riche. Le pouvoir et la richesse permettent de penser à autre chose qu’aux nécessités de la vie. Trois facteurs sont évoqués pour expliquer la naissance de la philosophie en Grèce antique.

Faire des liens directs avec les États-Unis d'Amérique et Athènes et Washington.

•     a) Le mouvement de colonisation à l’extérieur de la mère patrie. D’où la difficulté de déménager ses dieux dans le voyage.

•     b) Les colonies grecques établissent des comptoirs commerciaux important autour de la Méditerranée et entre en contact avec de nombreux peuples et croyances diverses.

•     c) La disparition de la royauté au profit d’autres formes politiques a libéré en partie la pensée du joug ferme de la mythologie.

Les philosophes de la nature (physiciens)

Thales de Milet (± 640 à 562) : - Le principe premier est l’eau. Tout est composé d’eau. Plus d’êtres surnaturels pour expliquer le monde. On observe la matière du monde. De quoi est constitué la réalité. Il a découvert l’aimantation. Combien y a-t-il de pourcentage d’eau dans un corps humain? Combien y a-t-il de pourcentage d’eau sur la terre? D’où viendrait la vie sur la terre, d’après les sciences modernes?

Anaximandre (610 à 546) : Le premier principe est la matière infinie et éternelle qui produit les êtres nouveaux par «transformation». Première tentative pour expliquer le changement, le devenir.

Anaximène (550 à 480) : Le premier principe est l’air. «L’air est le principe de toute chose : toute chose en provient, toute chose y retourne.» Il est vrai que l’air est nécessaire à la vie.

Pythagore (+ ou - 570) Personnage légendaire, qui possédait le don d’ubiquité, inventeur du terme philosophie, initiateur d’une secte secrète religieuse qui cherchait, par des rituels secrets, à purifier l’âme de ses adeptes. Le principe premier est que les nombres forment la substance du réel. Toute chose paraît en nombre, en effet.

Conclusion : Ces premiers philosophes de la nature ou physiciens (de phusis = nature) observent la nature et tentent d’expliquer son fonctionnement à partir de théories qui généralisent leurs observations. (Induction en science) Ce ne sont plus des révélations divines qui expliquent le monde et comble l’écart entre l’homme et la nature.

Partir de la conclusion pour signaler quelques-uns de ces moments importants.

A) Première grande figure de la philosophie : Héraclite d’Éphèse (environ 540 à 480). Surnommé l’Obscur à cause de ses formules énigmatiques.

a) Rien n’est stable. Tout devient (devenir-temps) tout s’écoule. Tout change, même si cela ne paraît pas dans l'instant.

Fragments à lire en classe ou à la maison. Fragments 91, 12.

b) L’union et l’opposition des contraires : tout dans la réalité apparaît par paire. Il y a une lutte des contraires dans la nature. L’un succède à l’autre et est engendré par l’autre. Exemples : Jour-Nuit, Homme-Femme, Bien-Mal, Vie-Mort, Beauté-Laideur, etc. Exemples à trouver en classe par les étudiants. Les contraires sont nécessaires l’un à l’autre. Pas de vie sans mort, pas de beauté sans laideur, pas de jour sans nuit, pas de plaisir sans douleur. Une loi divine lie les opposés.

Faire au tableau deux colonnes des oppositions classiques du discours en prenant soin de placer les hommes et les femmes de leur côté respectif. Fragments 88, 126 et 36.

Les Éléates

Xénophane de Colophon (570 à 480) Il dénonce le caractère anthropomorphique (à l’image de l’homme) des dieux chez Homère. «Si les bœufs avaient des dieux, ceux-ci auraient des têtes de bœufs.» Un des premiers à s’attaquer de front au discours mythique et religieux.

B) Deuxième grande figure de la philosophie : Parménide (515 à 450). Auteur d’un grand poème philosophique : De la nature. Père de la métaphysique.

Le réel formé de l’Être immobile, éternel, non engendré, homogène. Il n'y a pas de mouvement possible. L’univers est plein d’Être. Pas de début à partir de rien. L’Être a toujours été et sera toujours. L’Être ne peut pas devenir néant. C’est contraire à la raison.

Parménide remplace le divin, les êtres surnaturels par une entité abstraite : l’Être qui serait la seule vérité alors que la réalité sensible n’est qu’apparence. Il démontre une volonté d’aller voir au-delà des choses sensibles pour comprendre leur fonctionnement.

«L’être est et le non-être n’est pas» C’est le principe d’identité ou de non-contradiction, A = A ≠ — A. On ne peut pas dire qu’une chose est et n’est pas en même temps. Pas de contradiction acceptable pour la raison.

Zénon d’Élée (489 à 460) : La raison peut jouer des tours. Élabore certains paradoxes (problèmes logiques insolubles). Exemples : La flèche n’atteint jamais sa cible puisque le parcours peut se diviser en deux et ainsi de suite. Achille et la tortue.

À faire en classe par les élèves.

C) Troisième grande figure de la philosophie : Empédocle d’Agrigente (484 à 424). Il a fait la synthèse des conceptions antérieures. Philosophe, médecin, ingénieur, homme politique, il se jeta dans l’Étna.

Deux forces animent l’univers : Une force d’attraction positive (l’amour) et une force de répulsion négative (la haine). Ce sont les mêmes forces qui agissent sur les hommes que dans l’univers. L’amour unit les choses tandis que la haine les divise et les sépare. Dans notre monde, la haine et la discorde règnent et dominent les forces de séparation et de destruction.

Dans le monde il y a quatre éléments : le feu, l’air, l’eau et la terre. Cette conception de la matière persistera jusqu’au XVIIIe siècle. Empédocle distingue, comme la physique moderne, les éléments des forces qui les animent.

D) Quatrième grande figure de la philosophie : Démocrite (460-370) (et Leucippe), fondateur de l’atomisme. Sans instrument, les atomistes supposent que la réalité est uniquement composés d’atomes et du vide.

Définition de l'atome. Atome = corpuscules (petits corps) éternels, immuables et indivisibles. La nature est faite du mouvement des atomes dans le vide. C'est encore la conception principale de la physique moderne.

Originalité de ce courant de pensée. Premier essai d’explication matérialiste du monde. L’âme et la pensée sont formées d’atomes. L’homme n’a pas une âme immortelle. Elle se décompose à la mort.

À faire réaliser par les élèves en classe.

Les sophistes
(sages, savants) : 5e siècle av. J.-C.

Professeurs d’éloquence qui enseignent contre rémunération l’art de parler en public pour atteindre la réussite sociale. $$$$$$$$$$$$

Pour eux, entre autres selon Protagoras, «l’homme est la mesure de toute chose». Il n’y a pas de normes proprement dites pour distinguer le vrai du faux. Tout étant relatif à l’esprit humain, il s’agit de bien présenter les choses à son avantage.

Définition. Un sophisme est un raisonnement faux qui a l’apparence de la vérité.

Voir ce lien.

Socrate
(Père de la philosophie)

Mise en perspective : À Athènes au Ve siècle av. J.-C., la mythologie était essentielle pour bien mener sa vie et on consultait les dieux pour se faire conseiller dans les décisions politiques et personnelles (Guerre, alliance, mariage, maladies, etc.). De plus, les hommes politiques dirigeaient souvent sans consultation, quoique Athènes fût la première démocratie directe (il ne faut pas oublier qu’Athènes était surtout composé d’étrangers, d’esclaves et de femmes et enfants qui n’avaient pas le droit de participer aux décisions politiques). Enfin, les sophistes enseignaient que tout était relatif, qu’il n’y avait pas de vérité et qu’on pouvait prétendre n’importe quoi pour peu qu’on sache bien argumenter.

Socrate est le premier véritable philosophe qui se proclame à la recherche de la vérité. Et pour y arriver, dit-il, on doit utiliser sa raison (l’exigence de la rationalité) et bien agir en conformité avec son savoir (la rectitude morale). Il n’a rien écrit. On le connaît d’après les témoignages de Platon et d’Aristophane, entre autres.

Sa vie : Né en 470. Fils de Sophronique, un sculpteur, et de Phénarète, une sage-femme. Il n’a jamais quitté sa ville natale : Athènes, siège de la première véritable démocratie (50 000 citoyens sur 350 000 de population).

L’oracle de Delphes, par la pythie (prophétesse, vierge qui aspire les effluves d’un feu et qui entre en transe), le désigne comme le plus sage des hommes. Cela surprend Socrate qui décide de se promener dans les rues en questionnant les gens sur ce qu’ils prétendent savoir.

C’est la première démarche du philosophe, questionner les gens et soi-même. Par le dialogue, Socrate se rend compte que les experts ne connaissent pas autant de choses qu’ils le disent et qu’ils finissent par se contredire lorsqu’on les questionne sérieusement. Ainsi, par le dialogue, Socrate montrait à tout un chacun que personne ne connaissait réellement ce qu’il prétendait connaître. Le sens de l’oracle de Delphes était peut-être que la sagesse consiste à reconnaître d’abord que l’on ne sait rien, tout comme Socrate qui ne savait que cela.

Démarche de la recherche de la vérité et de la sagesse de Socrate : 

•     a) La seule connaissance de Socrate, c’est qu’il sait qu’il ne sait rien. C’est la condition de la connaissance, car la raison qui croit savoir est bien mauvaise chercheuse. La raison a besoin de douter pour aller de l’avant, comme en science. Lorsqu’on ne sait pas, on cherche. Lorsqu’on prétend savoir, on ne cherche plus.

•     b) Le doute est la première étape de la connaissance, car il permet de dépasser l’erreur et de commencer à s’interroger. Le doute, la remise en question, la critique, ne sont pas des fins en soi, des buts. Ils sont les préalables, les conditions, les débuts de la recherche philosophique.

•     c) Ce qui intéresse Socrate, c’est l’essence de l’homme et de son action. Et l’essence de l’humain se cherche en soi-même, par un retour sur soi.

•     d) «Connais-toi toi-même», lisait-on sur le fronton du temple de Delphes. Pour Socrate, qui fait sienne la maxime, cela veut dire que le retour sur soi pour atteindre l’essence de l’homme est plutôt un retour sur l’acte de connaître et de penser afin de progresser vers la sagesse.

•     e) La recherche de l’essence de l’homme et de ses actions conduisent Socrate à rechercher la définition des concepts et à tenter de répondre à la question «qu’est-ce que?» Qu’est-ce que l’homme? Qu’est-ce que l’amour? Qu’est-ce que le bonheur? Qu’est-ce que le travail? etc.

•     f) Cette question est le point de départ de la réflexion philosophique. Socrate tente de trouver l’essence de l’homme et de son action, de ses activités, en faisant l’exercice de la définition.

•     g) C’est par le dialogue que Socrate essaie de répondre aux questions sur l’essence des choses et de trouver des définitions satisfaisantes pour tous.

•     h) La sagesse est accessible à tous, pas seulement aux prêtres et aux rois, pour peu qu’on consente à utiliser la raison et le savoir.

•     i) Il est de notre devoir de penser par soi-même, d’utiliser la raison comme seul guide acceptable de notre action par un incessant questionnement. Pas se laisser conduire par les modes, les autres, les parents, les professeurs, les têtes dirigeantes, etc.

•     j) La raison (l'intelligence) a le pouvoir de la connaissance et elle doit guider notre vie vers le bien.

•     k) Celui qui connaît le bien ne peut faire le mal. Celui qui fait le mal, le fait pas ignorance.

•     l) On ne peut donner une définition du bien. Définir le bien est une quête incessante. Celle-ci n'a pas de fin. On ne peut pas savoir. Il ne s’agit pas de prétendre connaître ce qu’est le bien absolu, mais de le chercher. Et c’est déjà pratiquer le bien que de le chercher.

•     Cette recherche commande la rigueur et la méthode dans la réflexion. Elle exige la maîtrise de soi. C’est l’entreprise de toute une vie.

Socrate met de l’avant la réflexion rationnelle, l’attitude critique et la remise en question de l’opinion. Tout cela finira mal puisqu’en 399 il est condamné à mort parce qu’il ne respecte pas les dieux et corrompt la jeunesse. En fait, Socrate respecte les dieux et les lois et il boit la ciguë, même s’il avait la possibilité de s’évader et de s’exiler. Il voulait donner une leçon à la démocratie.

Voir La Vie de David Gale pour comprendre comment actualiser cette leçon de sagesse ou de fanatisme?

Platon (427 à 347)

Premier philosophe écrivain dont on a conservé l’essentiel de l’œuvre. Met de l’avant la notion de dualité (l’âme et le corps séparé, par exemple)

Né dans une famille aristocratique, Platon voulait d’abord faire carrière dans le théâtre et ensuite dans la politique. Mais il rencontre Socrate (63 ans) qui le corrompt à la philosophie. Suivront pendant 8 ans les enseignements de Socrate. Il quitte Athènes à la mort de Socrate en 399 pour entamer des réformes politiques à Syracuse. Il est vendu comme esclave par le tyran Denys et retrouve la liberté par hasard. Revient à Athènes où il fonde l’Académie qui est la première école où les mathématiques sont au cœur des préoccupations. Les mathématiques nous donnent une prise sur le réel à partir de l’abstraction des chiffres. «Nul n’entre ici s’il n’est géomètre», disait le fronton de l’académie.

Pour Platon, il faut substituer à l’opinion commune vide de sens le concept (ou l’Idée) qui nous donne le vrai sens de la réalité. Il subordonne le monde sensible dans lequel nous vivons, toujours en changement, à un monde des Idées, monde idéal qui est immuable.

Exercice des photos de bébé. Voir les illusions d'optique.

Au-delà du monde sensible changeant, trompeur, qui se désagrège, comme dans La Matrice, il existe une réalité idéale plus vraie, immuable, parfaite, contrairement à La Matrice où c'est l'enfer à l'extérieur.

Exemples : Qu’est-ce que l’idée du cercle? C’est le cercle idéal dont on peut donner de multiple représentations. Petit cercle, grand cercle, moyen cercle. (Exercice du dessin : Dessine-moi le concept d’arbre, de maison, de l'amour et de la mort). La vérité du cercle est dans sa définition. Autre exemple, l'idée de Force chez Newton : pour comprendre le réel et le transformer, il faut accéder au monde des Idées.

Par la réflexion philosophique rationnelle, on peut tenter d’atteindre le monde des Idées, trouver l’essence des choses et approcher de la vérité. Car la vérité des choses est hors de ce monde-ci fait d’apparences trompeuses toujours changeantes, dans un monde des Idées immuable.

L'allégorie de la caverne illustre cette théorie de la connaissance du monde. Il faut aller voir au-delà des apparences pour commencer à connaître la vérité. Voir le texte et le mettre en scène dans la classe. Explications à donner.

Voir la première partie du film La Matrice pour illustrer le propos.

Pour Platon, l’homme est constitué de la même façon que tout le reste de la nature. L’être humain est formé de deux parties : le corps, périssable et changeant, et l’âme, immortelle et immuable. L’âme est la seule partie importante. Le corps périra, deviendra poussière, tandis que l’âme ne change pas fondamentalement, c’est l’Idée de l’homme, son esprit. Le corps est le tombeau de l’âme et ce qui l’empêche d’atteindre le monde des Idées. Car l’âme est vouée à la contemplation des Idées. Philosopher, c’est apprendre à mourir pour atteindre le monde des Idées, se libérer l'esprit dans La Matrice. On doit accéder au monde intelligible par la raison en se détachant du sensible. C’est ce qu’on fait en science en faisant des hypothèses et des théories qui expliquent la réalité sensible. On imagine des forces agissant derrière les apparences. (Newton)

Pour Platon, comme pour toute la science qui le suit sur ce point, le monde sensible est ordonné par le monde intelligible, idéal et surtout l’Idée du Bien. Tout tend vers le Bien.

Exemple de l’amour dans le Banquet.

•     1er moment, on tombe amoureux d’une belle apparence, d’un beau corps.

•     2e moment, on se rend compte que plusieurs corps peuvent être beaux. On saisit la généralité de la beauté physique. La beauté peut être partagée entre plusieurs corps, plusieurs apparences.

•     3e moment, c’est la beauté de l’âme qui importe puisque la beauté du corps peut être partagée. Pour l’amoureux, la beauté de l’âme est plus estimable que la beauté du corps. Entre plusieurs corps, je préfère la personnalité, le genre, le je-ne-sais-quoi de la personne aimée…

•     4e moment, au-delà de la beauté de l’âme, le philosophe perçoit la beauté des métiers, des lois, des sciences et enfin l’Idée du beau dans sa pureté. Idée éternelle qui échappe à la corruption. La beauté absolue qui échappe au monde sensible. «Beau divin mille fois supérieur aux chairs humaines», dit Platon.

Discussion possible en classe sur la beauté idéale aujourd'hui. Qu'est-ce qui est beau de nos jours?

Conclusion : Bref, l’essentiel est de s’habituer ici bas à délivrer l’âme de l’emprise du corps et du sensible pour atteindre la vérité, l’ordre au-delà du chaos sensible. C’est ainsi que notre âme pourra se détacher du corps à notre mort pour aller séjourner dans le monde des Idées auprès du Bien, de la vérité. L'idée d'élévation intellectuelle est essentielle dans la philosophie de Platon. Début de page.